panevritmia.info le Bienfait

le Bienfait

L'amour fait naître le bien.

Le bien est le fondement de la vie. Il en est le sol nourricier.

Il n'y a que le bien qui puisse soutenir la vie : c'est sa nourriture indispensable.

Lorsque Dieu se limite, le bien naît dans le monde.

Lorsque l'homme se limite, c'est le mal qui naît. Mais lorsqu'il arrive à se soustraire à cette limitation, le bien paraît.

Ou autrement dit : lorsque l'âme humaine sent naître en elle l'auguste désir de servir Dieu, les conditions nécessaires pour faire le bien paraissent à chaque pas.

L'homme veut créer le bien en lui. Le bien, cependant, ne se crée pas, il naît. Il est déposé, du commencement, en chaque homme, et il faut seulement qu'il le reconnaisse et le manifeste.

Mais l'homme doit être bon, parce que le bien est la base de la vie. Sans le bien donc, la vie de l'homme ne repose sur aucun fondement.

Si l'homme ne fait pas le bien, le mal naît inévitablement. Le mal qui existe maintenant dans le monde, c'est le bien inutilisé dans le passé.

Le mal provient d'un ordre de choses mal établi, dans un monde où tout dépend du caprice d'un pouvoir arbitraire.

Dans le monde organique, on pourrait définir le mal comme une multiplication, un accroissement qui ne se soumettrait à aucune loi, à aucune règle.

Le mal, cependant, est une chose inévitable dans le monde où il y a des rapports étroits entre les forces et les êtres. Le mal et le bien nous apparaissent comme des choses relatives. Ce qui est mauvais pour nous est bon pour d'autres, et ce qui est bon pour nous est mauvais pour d'autres.

Dans la Nature vivante, le mal et le bien sont des forces avec lesquelles elle opère de manière égale. Au-dessus du bien et du mal se trouve une Raison Suprême qui tire parti de tout.

L'homme ne doit pas lutter contre le mal. Il doit seulement l'éviter. It ne doit pas lutter contre le mal, mais opposer le bien au mal.

C'est l'homme qui lutte le plus contre le mal qui fait le plus de fautes.

L'unique être qui puisse atteler le mal à la besogne, c'est Dieu.

Il faut que vous sachiez qu'il existe une conscience collective du bien et une conscience collective du mal. Elles forment les deux grands pôles de la création. La vie de l'homme se meut entre ces deux pôles.

Si le mal est au dedans et prédomine, et que le bien soit au dehors, alors le mal est sur la terre. En d'autres termes, "l'enfer" règne sur la terre.

Si, d'autre part, le bien est au dedans et prédomine et que le mal soit au dehors, alors c'est "le ciel" qui gouverne et c'est le bien qui règne.

"L'enfer" est l'endroit où le mal est au dedans et au dehors.

«Le ciel" est l'endroit où le bien est au dedans et au dehors.

La vie humaine est "le champ" où l'on voit parfois le bien au dedans et le mal au dehors, ou le contraire.

D'après la vie qu'il mène, chaque homme se trouve soit au pôle du bien, soit au pôle du mal.

L'homme en qui le mal domine, vit dans une perpétuelle inquiétude. Extérieurement il peut disposer de grands biens, il peut être entouré du respect de tous, mais au dedans il est troublé, inquiet. De mauvais pressentiments, des craintes de toutes sortes le harcèlent incessamment et il commence à perdre peu à peu sa santé et sa force.

Mais quand le bien est dans le cœur de l'homme, il peut n'avoir ni richesses, ni pouvoir, mais il est tranquille et gai. Au dehors les conditions sont mauvaises mais au dedans elles sont bonnes. Et cet homme a en lui quelque chose de puissant et c'est ce qui fait que tout le monde l'aime.

Les hommes bons sont les vrais "forts" dans le monde. Les gens d'aujourd'hui pensent que le mal a beaucoup de force dans le monde. Si le mal est fort, c'est uniquement parce qu'on l'aime. C'est dans l'affection, dans l'amour que les hommes ont pour lui que le mal puise ses forces.

Malgré cela cependant, l'aspiration au bien ne pourra jamais s'arrêter.

Le processus du bien est éternel.

C'est le processus créateur de la vie. Voilà pourquoi nous pouvons appeler le bien le chemin qui nous mène à la vie. Il nous introduit dans la vie, il nous montre la direction vers la vie.

Le mal est le chemin qui mène à la mort. En établissant la différence entre le bien et le mal, retenez ce qui suit :

Le bien et le mal - c'est le haut et le bas. Et s'il est possible de s'exprimer de cette manière, on pourrait dire que les vibrations les plus faibles du bien sont le mal. Voilà pourquoi le bien est le prix de tout ce qui est plein de raison, et le mal, le prix de tout ce qui est irraisonnable.

Le bien fait monter les valeurs de la conscience humaine. Le mal les fait baisser.

Dans le bien, les dons se renforcent ; dans le mal, ils diminuent et s'obscurcissent.

Le bien commence par des choses insignifiantes, par de toutes petites choses. Mais elles grandissent continuellement, elles augmentent, elles se multiplient, elles s'organisent et s'unissent en un tout complet. Dans le mal il n'y a toujours que désunion, écroulement.

Le bien, en général, peut être comparé à une source qui coule constamment tandis que le mal ressemble à une source desséchée dont l'eau ne coule que goutte à goutte.

Le mal promet beaucoup mais ne tient rien. Le bien, au contraire, ne promet rien mais il fait tout. La source a-t-elle besoin de promettre qu'elle coulera ? L'eau coule et tout est dit.

Il en est de même de l'homme bon. En lui, le bien est comme une source. Voilà pourquoi il reste bon toujours et dans toutes les circonstances. C'est une erreur de croire qu'il change d'après les conditions. Tout d'abord, le bien pénètre toute sa nature, il se trouve à la base même de toute sa structure.

Par sa structure l'homme bon se distingue foncièrement de l'homme mauvais. Le système nerveux de l'homme bon est plus compliqué et plus finement organisé. Dans le cerveau de l'homme bon il y a plus de cellules, plus de circonvolutions ; il est autrement constitué. Le système de la circulation du sang forme également un réseau plus riche et plus dense. La peau de l'homme bon a plus de cellules ;

elle est plus finement formée que celle de l'homme mauvais.

En général, l'homme bon est d'une structure plus par-

faite. C'est un être très avancé. Et tout homme qui retarde dans le chemin de son développement devient mauvais.

C'est dans ce sens que nous disons que le mal est le bien insuffisamment utilisé. Mais il n'est pas possible de le déraciner d'un coup, quand l'envie nous en prend, et encore à l'instant. Et lorsque le Christ dit qu'il ne faut pas enlever l'ivraie avant que vienne le temps de la moisson - "la fin du monde", - il entend qu'il viendra, à l'avenir, une nouvelle vague et que tout ce qui est mauvais dans le monde passera alors dans une nouvelle phase de développement.

Mais ce sont des questions d'une grande profondeur.

Lorsque nous parlons du bien, d'une bonne action, nous avons toujours en vue l'homme sain. Un homme malade ne peut pas faire de bien. Il est évident qu'il n'est pas question ici des "bontés" ordinaires, ainsi que le monde les comprend.

Le vrai bien, du point de vue de la science divine, se distingue par trois qualités : il doit donner la vie, la lumière et la liberté.

S'il n'a pas ces trois qualités, il n'est pas le bien.

La vie nous vient par l'Amour ; la lumière nous vient par la Sagesse, et la liberté, par la Vérité. Celui qui veut faire le bien doit donc être en relation avec ces trois mondes divins.

Pour qu'un de nos actes soit vraiment bon, il faut qu'il soit vivant, qu'il marche derrière nous.

Le bien doit nous accompagner. Si le bien ne peut pas nous suivre, ce n'est pas le bien.

Mon bien doit venir après moi. Mais pour venir avec moi, il faut qu'il apporte la vie, la lumière et la liberté, non seulement à moi mais aussi à celui à qui je fais du bien. Puisque la Loi divine est collective, elle atteint à la fois tous les êtres. Si tu fais du bien à une personne, ce bien se rapporte aussi à tout le reste du monde, et que les gens le sachent ou non, cela n'a aucune importance pour le monde divin. Mais le fait est que tous profiteront de ce bien.

Je dis donc : en faisant le bien, tu accomplis un acte sacré, parce que de cette manière tu obliges pour ainsi dire Dieu à se manifester par toi dans sa bonté, dans son amour, dans sa sagesse et sa vérité.

// n'y a pas d'acte plus sublime que de faire du bien.

Et quelque microscopique que soit cet acte de bonté, c'est un acte noble devant lequel tous se lèvent et s'inclinent dans les cieux, car c'est Dieu lui-même qui se trouve dans le bien.

La Nature remarque avec la plus grande attention jusqu'à la moindre acquisition. Et il y a de grandes solennités dans le monde invisible lorsqu'un homme fait une bonne chose dans le monde, lorsqu'il y accomplit un acte raisonnable.

Et lorsque le Christ dit que l'homme doit acquérir des trésors dans le ciel, c'est du bien qu'il parle. Le trésor, c'est le bien vraiment grand que l'homme a fait sur la terre.

Faire du bien, c'est donc amener Dieu à agir par nous. Et du moment que Dieu agit, II agit pour tous. Et voilà pourquoi, lorsqu'une bonne action se fait, tous les êtres élevés y prennent part.

Et ainsi, tout acte auquel le ciel ne participe pas est humain, et tout acte auquel le ciel participe est divin.

Le bien doit se faire au temps voulu. Cela ne veut pas dire qu'il te retiendra longtemps, mais il exige que ton intelligence, ton cœur, ta volonté, ton âme et ton esprit soient entièrement engagés pendant ces précieuses minutes où tu feras le bien.

Ne remettez jamais le bien à plus tard. Dès qu'il vous vient à l'idée de faire du bien, faites-le à l'instant, n'ajournez pas. Si vous remettez la chose, il n'en sortira rien. Et ne commencez pas alors à scruter pour voir si le bien que vous voulez faire a sa raison d'être, car il n'en sortira rien non plus.

Et ne vous imaginez pas que vous ne puissiez faire le bien que lorsque vous êtes en bonne disposition. On peut le faire aussi lorsqu'on est très mal disposé. Cette indisposition ne touche que la chair. Elle n'atteint pas l'esprit de l'homme.

On pense que le bien est quelque chose de mort. Il n'en est pas ainsi. Dans cette sainte pensée qui t'a poussé à faire une bonne action, un haut et saint esprit agira et sanctifiera cet acte ; il montrera que la vie de celui qui sert Dieu se réalise toujours.

Le bien est le premier lien dans la vie. Le bien est le premier lien entre les hommes. De nos jours, le bien est l'unique lien matériel qui lie véritablement les hommes entre eux. Et quelque chose de plus encore :

le bien est le premier lien entre les âmes de tous les hommes, peu importe qu'ils soient sur la terre ou au ciel.

Sans le bien on ne peut acquérir aucun savoir. C'est par la connaissance du bien que commence le savoir. Le bien une fois fait ne s'oublie jamais. Il est inscrit dans le livre de Dieu, car c'est un acte d'amour et comme tel il existe à jamais dans le monde divin.

Tout être qui fait le bien devient un idéal pour d'autres.

Ne croyez pas que vous vous priviez de quelque bien en faisant de bonnes actions. Tout au contraire, le bien vous élèvera aux yeux de n'importe qui.

Aussi ne cédez devant aucune difficulté lorsqu'il s'agit de faire du bien. Soyez hardis, résolus ; faites le moindre bien et que ce bien apporte la vie, la lumière et la liberté à votre prochain.

Vous pouvez tous faire le bien parce que le bien se trouve dans tous les cœurs.

Chaque bonne action que vous faites constitue un lien qui peu à peu se renforce.

C'est continuellement qu'il faut établir de tels liens - pas seulement une fois.

Et n'oubliez pas non plus que l'on doit rester inconnu dans le bien tout comme on s'efforce de rester inconnu dans le mal.

Ne vous hâtez pas de devenir bon. Le bien est une condition indispensable à la perfection de l'homme mais on ne devient pas bon en un jour. Cependant dès que l'homme aspire à la perfection, le bien lui viendra en aide.

Pour être parfait, il faut que tu sois fort dans le bien.

L'unique chose qui distingue l'homme en tant qu'homme, c'est le bien qui vit en lui.

Le bien est le chemin que nous devons suivre pour trouver l'Amour divin.

 

Taken from the book “The Master Speaks”

(
Book is compiled by Georgi Radev (1900 - 1940). It includes subject extracts from the Word of The Master Beinsa Douno and represents the basic principles of His Teaching. Its first edition was in 1939. The book is translated from Bulgarian by Ernestina Staleva in 1970.)
 

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